Ivre des couleurs et des embruns
ivre de bonheur comme pas un
Tituber sur le sable noir
s’abreuver,
aux rouleaux qui déferlent
Tutoyer,
les goélands et les eiders
S’abandonner,
Revenir,
Demain.
JMM 03/2024
Ivre des couleurs et des embruns
ivre de bonheur comme pas un
Tituber sur le sable noir
s’abreuver,
aux rouleaux qui déferlent
Tutoyer,
les goélands et les eiders
S’abandonner,
Revenir,
Demain.
JMM 03/2024
Berlevag 01/2024
Les averses de neige déferlaient,
Les nuages roulaient,
Des flots de goélands s’éparpillaient,
La mer, elle,
m’étourdissait.
JMM 03/2024
Berlevåg 02/2024
Qu’elle me manque,
cette lumière douce matinale
qui effleure les maisons
et réveille les couleurs.
Là bas, c’est l’école des nuances,
des petites touches de couleurs,
des tonalités murmurées.
JMM 03/2024
Berlevåg 02/2024
Berlevåg 02/2024
Caressé par un soleil qui reste timide.
Son passage furtif
illumine les façades colorées,
Ici,
on réapprend à apprécier,
les instants éphémères,
les couleurs fugaces,
les moments déjà passés.
L’astre murmure en dernier
aux mouettes,
qui se rient de nous,
déjà dans l’ombre
JMM 02/2024
Berlevåg 02/2024
Je ne connais pas la lassitude
à sentir les embruns
parcourir mes rides
entendre le roulement des vagues
rappeler nos fragilités.
faire le pas de côté,
qui évoque mon enfance.
JMM 02/2024
Le hameau s’étire le long de la grève,
Le vent sème ses cristaux
La mer, lentement, s’est retirée,
Que vienne la nuit, et ses légendes.
JMM 02/2024
En photo, je ne travaille pas,
comme disent certains photographes,
C’est ce que je photographie
qui me travaille.
Qui me fait douter, avancer, m’émerveiller, questionner.
Je ne suis qu’un bloc d’argile
modelé par ce que je vois.
JMM 02/2024
N’être qu’embrun,
jouet du vent
et de la lumière
JMM février 2024
Les liaisons invisibles
se tissent,
entre les êtres et les lieux
Alors, j’ai confié aux vents
et aux courants
mon souhait
d’y retourner
Le temps est absent
de l’équation.
Immatérialité
de l’attachement
JMM janvier 2024